Contrairement à certains très appréciés et très respectés confrères – francophones comme anglophones -, je ne pense pas que le succès fulgurant de la braderie massive du TouchPad nous apprenne que «de fortes promotions pourraient permettre aux challengers de l’iPad de se faire remarquer par les consommateurs et d’enclencher un processus vertueux à condition que le produit soit suffisamment bon.»
Tout d’abord parce que la leçon du prix, Archos a déjà essayé de la faire. Pas toujours avec succès mais le premier semestre a été particulièrement porteur pour le constructeur français de tablettes. Et, n’en déplaisent à ceux qui seraient tentés de penser que le nouvel Archos est moins attractif que le précédent – celui des premiers baladeurs multimédias tactiles à grand écran; ceux dont le patron d’Archos, Henri Crohas, m’expliquait, en juin 2009, qu’ils s’étaient faits avoir par l’iPod Touch -, le nouvel Archos semble plus efficace commercialement. Du moins pour le moment. Et la recette actuelle d’Archos tient en peu de mots : ouverture (avec Android) et prix serrés. Jugez donc : le modèle 10 pouces 8 Go n’est qu’à 270 euros. Ajoutons à cela un authentique soin du design. Mais cela suffit-il à donner des frissons à Apple ? A lui grignoter quelques ventes ? Non. Et il y a une très bonne raison à cela : tout n’est pas dans le prix.