Tag Archives: radar

Les avertisseurs de radars bougent encore

… un peu, en tout cas.

Le gouvernement vient de publier, au Journal Officiel, un décret relatif à la sécurité routière et visant entre autres les avertisseurs de radars. Ce texte était annoncé depuis la fin du mois de novembre. Surprise, il ne signe pas l’arrêt de mort de ces avertisseurs. Mais d’une certaine manière il renforce la pression sur les membres de l’Afftac.

C’est l’article 22 de ce décret qui vise les avertisseurs de radars. Il enrichit ainsi l’article R.413-15 du Code de la Route en précisant que les dispositions existantes et applicables au transport, à la possession ou à l’utilisation d’un détecteur de radars « sont également applicables aux dispositifs ou produits visant à avertir ou informer de la localisation d’appareils, instruments ou systèmes servant à la constatation des infractions à la législation ou à la réglementation de la circulation routière. » Bref, les avertisseurs de radars.

>> La suite sur iGeneration.

Tagged , , , , , , , ,

Et si rien ne venait interdire les avertisseurs de radars ?

Ça y est, Coyote a coupé les anciennes versions…

[mise à jour, le 4/01/2012 @ 16h14 : en fait, ils peuvent toujours être légalement vendus, distribués, etc. Mais leur utilisation est désormais sévèrement sanctionnée.] La question mérite d’être posée, ce soir, alors que plusieurs membres de l’Afftac viennent de revendiquer la «mise en conformité» de leurs produits et services. Mise en conformité avec un accord conventionnel, faut-il rappeler, mais aucun texte ayant force de loi pour les utilisateurs, à ce jour.

Dans un communiqué, Admea-Navirad, Avertinoo, Coyote, Eco & Logic, Inforad, RoadPilot, Takara, Telmap et Wikango évoquent cette mise en conformité. Les utilisateurs de l’application iCoyote l’auront remarqué dans la journée : le logiciel n’est plus utilisable que dans sa toute dernière version, qui n’a pas manqué de faire polémique dans les forums de l’éditeur du service et sur l’App Store d’Apple. On remarquera toutefois l’absence d’Eklaireur des entreprises énoncées dans le communiqué, bien qu’il soit membre de l’Afftac : son application et son service n’ont pas encore été mis à jour. Mais quid des logiciels et équipements signalant la position des radars et contrôles mobiles produits par des entreprises non membres de l’Afftac ?

Continue reading

Tagged , , , , ,

Les avertisseurs de radars sont encore 100 % légaux

Trapster et Waze... ne sont pas engagés par l'accord conclu par l'Afftac avec le gouvernement.

[mise à jour, le 4/01/2012 @ 16h14 : en fait, ils peuvent toujours être légalement vendus, distribués, etc. Mais leur utilisation est désormais sévèrement sanctionnée.] «Avez-vous mis votre avertisseur de radars à jour ?» demande La Voix du Nord. «Vous av(i)ez jusqu’à lundi minuit,» assure TF1. Car, à en croire Autonews.fr, les avertisseurs de radars sont «définitivement interdits», «hors la loi,» même selon French iPhone. Eh oui, Android-France explique que «la législation entre en vigueur.» Et même pour France Info, la «mise en conformité» est «obligatoire.» Pas de doute : les efforts de communication des membres de l’Afftac et du gouvernement paient.

N’en déplaise à certains, à l’heure où sont publiées ces lignes, l’utilisation des avertisseurs de radars reste légale – et pas uniquement celle de ceux qui affichent fièrement un «100 % légal» en gros caractères, comme le soulignait, il y a peu, Me Eric de Caumont dans France-Soir. De fait, malgré les gesticulations du gouvernement et du CISR, en mai dernier, rien, pour l’heure, n’a été fait pour interdire l’utilisation de systèmes d’avertissement des radars fixes ou mobiles. Une majorité d’acteurs du marché est aujourd’hui tenue, par un accord conventionnel – qui a force de loi pour ses signataires -, de renoncer à la signalisation des radars fixes et mobiles. Mais rien de plus, et surtout rien qui sanctionne les utilisateurs. Loïc Rattier, président de l’Afftac, le reconnaît d’ailleurs, dans un entretien accordé à TF1 News : à la question de savoir ce que risque l’utilisateur ne procédant pas à la mise à jour, il répond «pour l’instant rien car le décret d’application n’est pas encore paru au Journal Officiel.»

Continue reading

Tagged , , , , , , , ,

Sur MacGé : les avertisseurs de radars ont encore de beaux jours devant eux

Nous vous présentons aujourd’hui le protocole d’accord signé par l’Afftac avec le gouvernement, en intégralité. Si le texte peut sembler d’une parfaite limpidité, il ne l’est pas, loin de là. Non pas que l’Association française des fournisseurs et utilisateurs de technologies d’aide à la conduite l’ait publié sur son site ni que le Ministère de l’Intérieur l’ait mis en ligne sur le sien… Une attachée de presse nous l’a transmis. Il laisse suffisamment de place à des interprétations susceptibles d’en trahir largement l’esprit.
La suite est à lire sur MacGé »

Tagged , , , , , , , , ,

Avertisseurs radars : les dessous d’une vaste hypocrisie

«Je ne pense pas que le gouvernement s’attendait à ce que son annonce sur l’interdiction des avertisseurs de radars provoque un tel mécontentement.» C’est ainsi qu’une personne proche des négociations entre Afftac et gouvernement m’expliquait, il y a environ un mois et demi comment celui-ci entendait se sortir du bourbier dans lequel il semblait enferré, en comptant sur la capacité de la première à l’aider à tenir un langage merveilleusement sylvestre. Lors d’un entretien téléphonique un peu tendu, un porte-parole de l’Afftac m’avait d’ailleurs invité à relativiser le communiqué de presse du Ministre, insistant sur la volonté des membres de l’association de «continuer à délivrer une qualité d’information identique» à ses clients. Pour lui, c’était clair : «nous avons eu gain de cause.» Et tant pis si cela sous-entendait une relative hypocrisie dans la communication gouvernementale, aux dépens de certains lobbies. Restait toutefois un bémol. Comment «avoir gain de cause» serait-il possible puisqu’il ne s’agit plus que de signaler des zones dangereuses et que «le ministre a rappelé l’interdiction d’avertir de la position exacte des radars» ? Par une pirouette sémantique que tout le monde connaît désormais : le mot «radar» est banni du lexique des avertisseurs de radars. Ils parleront de “sections de voies dangereuses” – au moins 4 km de long sur autoroute, 2 km hors agglomération et 300 mètres en ville. Les zones dangereuses pourront être signalées par les utilisateurs et le radar ou élément routier «dangereux» pourra se trouver n’importe où dans la zone : début, fin, milieu… Et dans une telle zone dangereuse, il pourra y avoir radar… ou pas. Des points de danger précis viendront compléter l’édifice. Mais là, pas de radar : on parlera d’une liste communiquée par les autorités et dont la signalisation pourra à loisir être désactivée par l’utilisateur.

Continue reading

Tagged , , , , , , , , ,