Tag Archives: nigeriane

Un vendeur trop bien intentionné…

Les arnaques ont la vie dure, notamment sur Internet. Beaucoup connaissent désormais l’arnaque à nigériane classique : vous vendez quelque chose; un acheteur potentiel se manifeste; propose un règlement par un service de transfert de fonds international en promettant, sympa, d’envoyer un peu plus pour vous décharger des frais de port. Mais voilà, l’argent n’arrive jamais ou, passés quelques jours, le règlement est finalement rejeté par votre banque, après qu’elle a effectué les vérifications d’usage. Entre temps, vous avez envoyé le matériel et vous voilà bien ennuyé, quasiment sans recours. Et peut-être avez-vous, en plus, renvoyez à l’acheteur le reliquat de la somme qu’il vous avait adressée. Et cet argent-là, vous n’en reverrez pas plus la couleur.

Je viens d’être confronté à la version inversée : cette fois-ci, l’arnaqueur se fait passer pour un vendeur. Sur un site de petites annonces, il propose un ordinateur portable à un prix alléchant mais pas totalement déraisonnable – à une centaine d’euros en dessous du prix du marché, on peut imaginer qu’il est simplement pressé. L’échange commence bien : l’appareil n’est pas encore vendu; serait en excellent état – photos à l’appui – et sous garantie. Aimable, le vendeur propose même d’assumer les frais de port. Ce n’est pas exceptionnel en soi. Ce qui me rend suspicieux, c’est le fait que le vendeur veuille procéder à un envoi alors que je lui propose un échange en mains propres – il se trouve soi-disant à une cinquantaine de kilomètres de chez moi. Lorsqu’enfin je lis, dans son message, qu’il veut un règlement par MoneyBookers, la suspicion montre d’un cran dans mon esprit. Continue reading

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Les arnaques à la nigériane continuent de faire des victimes

A force d’en entendre parler, et d’en parler, j’ai parfois tendance à oublier que, les arnaques à la nigériane, ça peut marcher… Là, c’est un tourangeaux d’une quarantaine d’années qui s’est fait pigeonner de 400 000 euros. On lui en promettait 3 millions. Le plus impressionnant, dans cette mésaventure, c’est que l’homme a mis deux ans pour réunir la somme, emprunter, sollicitant ses proches et même son patron… Autant « d’investisseurs » qui se sont retournés contre le malheureux, devant la justice. Toute l’histoire est à lire ici.

L’affaire ne prête pas vraiment à rire. En fait, la question des arnaques à la nigériane est suffisamment sérieuse pour la Caisse des Dépôts et Consignations ait décidé, en avril 2007, d’alerter les notaires.

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