«Nous n’en avons vendu tout à fait autant que nous l’aurions souhaité, au cours de la première année.» C’est ainsi, selon AllThingsD, que Steve Ballmer aurait commenté les ventes de smartphones Windows Phone 7 lors d’une récente rencontre avec des analystes financiers. Ce qui ne l’empêche pas d’être enthousiaste pour la suite : «je ne dis pas que j’aime le point où nous en sommes mais je suis très optimiste quant au point où nous pouvons être […] Nous avons juste besoin de passer à la vitesse supérieure.» Pas faux : le 11 août, Gartner faisait état d’une part de marché de 1,6 % pour Microsoft, sur le marché mondial des smartphones, au second trimestre 2011. Pire qu’un an plus tôt où l’éditeur représentait 4,9 % de ce marché.
Le discours n’est en fait pas tout à fait inédit : en juillet dernier, lors de la conférence partenaires annuelle de Microsoft, Ballmer l’avait déjà dit, d’une autre manière. Il avait ainsi indiqué que «nous avons progressé de très petit à… très petit», sur un marché «très dynamique, très concurrentiel.» Et de souligner que, en juillet 2010, «nous n’avions pas de Windows Phone.» Mais là encore, il affichait un enthousiasme – ou du moins une volonté – particulièrement fort. À tort ?