Faut-il – et, accessoirement, peut-on – étendre le bonus-malus écologique à d’autres biens que l’automobile ? C’est, si l’on en croît Le Monde daté du 20 août, le débat qui oppose actuellement Jean-Louis Borloo, ministre de l’écologie, et Eric Woerth, ministre du budget.
Déjà, le 14 août dernier, Les Echos évoquaient le sujet. Selon le quotidien économique, Jean-Louis Borloo aurait obtenu que soit inscrit dans le projet de loi de finances 2009 une extension du mécanisme de bonus-malus écologique appliqué à l’automobile depuis le début de l’année. Cette extension s’appuierait sur de nouvelles taxes ainsi que sur la distribution de coupons de réduction. Elle serait limitée aux produits les moins efficaces, sur le plan de la consommation énergétique : réfrigérateurs ou encore ampoules incandescentes. Le nombre total de familles de produits concernés n’est pas encore connu. On ne sait pas encore, par exemple, si les micro-ordinateurs seront visés.
Conceptuellement, le financement se voudrait simple : une taxe serait payés par les industriels pour les produits les plus polluants des familles concernés; cette taxe alimenterait un fond d’aide au financement des produits les plus vertueux. Cette aide serait apportée par coupons de réduction, un dispositif simple et économique selon une source proche du dossier citée par Les Echos. Cette source précise notamment que ce dispositif a pour but ne de pas imposer de modification des programmes informatiques de la grande distribution. Mais alors, sera-t-il possible de profiter de ces coupons lors d’achats par Internet ?