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Les avertisseurs de radars sont encore 100 % légaux

Trapster et Waze... ne sont pas engagés par l'accord conclu par l'Afftac avec le gouvernement.

[mise à jour, le 4/01/2012 @ 16h14 : en fait, ils peuvent toujours être légalement vendus, distribués, etc. Mais leur utilisation est désormais sévèrement sanctionnée.] «Avez-vous mis votre avertisseur de radars à jour ?» demande La Voix du Nord. «Vous av(i)ez jusqu’à lundi minuit,» assure TF1. Car, à en croire Autonews.fr, les avertisseurs de radars sont «définitivement interdits», «hors la loi,» même selon French iPhone. Eh oui, Android-France explique que «la législation entre en vigueur.» Et même pour France Info, la «mise en conformité» est «obligatoire.» Pas de doute : les efforts de communication des membres de l’Afftac et du gouvernement paient.

N’en déplaise à certains, à l’heure où sont publiées ces lignes, l’utilisation des avertisseurs de radars reste légale – et pas uniquement celle de ceux qui affichent fièrement un «100 % légal» en gros caractères, comme le soulignait, il y a peu, Me Eric de Caumont dans France-Soir. De fait, malgré les gesticulations du gouvernement et du CISR, en mai dernier, rien, pour l’heure, n’a été fait pour interdire l’utilisation de systèmes d’avertissement des radars fixes ou mobiles. Une majorité d’acteurs du marché est aujourd’hui tenue, par un accord conventionnel – qui a force de loi pour ses signataires -, de renoncer à la signalisation des radars fixes et mobiles. Mais rien de plus, et surtout rien qui sanctionne les utilisateurs. Loïc Rattier, président de l’Afftac, le reconnaît d’ailleurs, dans un entretien accordé à TF1 News : à la question de savoir ce que risque l’utilisateur ne procédant pas à la mise à jour, il répond «pour l’instant rien car le décret d’application n’est pas encore paru au Journal Officiel.»

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Sur MacGé : les avertisseurs de radars ont encore de beaux jours devant eux

Nous vous présentons aujourd’hui le protocole d’accord signé par l’Afftac avec le gouvernement, en intégralité. Si le texte peut sembler d’une parfaite limpidité, il ne l’est pas, loin de là. Non pas que l’Association française des fournisseurs et utilisateurs de technologies d’aide à la conduite l’ait publié sur son site ni que le Ministère de l’Intérieur l’ait mis en ligne sur le sien… Une attachée de presse nous l’a transmis. Il laisse suffisamment de place à des interprétations susceptibles d’en trahir largement l’esprit.
La suite est à lire sur MacGé »

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Avertisseurs radars : les dessous d’une vaste hypocrisie

«Je ne pense pas que le gouvernement s’attendait à ce que son annonce sur l’interdiction des avertisseurs de radars provoque un tel mécontentement.» C’est ainsi qu’une personne proche des négociations entre Afftac et gouvernement m’expliquait, il y a environ un mois et demi comment celui-ci entendait se sortir du bourbier dans lequel il semblait enferré, en comptant sur la capacité de la première à l’aider à tenir un langage merveilleusement sylvestre. Lors d’un entretien téléphonique un peu tendu, un porte-parole de l’Afftac m’avait d’ailleurs invité à relativiser le communiqué de presse du Ministre, insistant sur la volonté des membres de l’association de «continuer à délivrer une qualité d’information identique» à ses clients. Pour lui, c’était clair : «nous avons eu gain de cause.» Et tant pis si cela sous-entendait une relative hypocrisie dans la communication gouvernementale, aux dépens de certains lobbies. Restait toutefois un bémol. Comment «avoir gain de cause» serait-il possible puisqu’il ne s’agit plus que de signaler des zones dangereuses et que «le ministre a rappelé l’interdiction d’avertir de la position exacte des radars» ? Par une pirouette sémantique que tout le monde connaît désormais : le mot «radar» est banni du lexique des avertisseurs de radars. Ils parleront de “sections de voies dangereuses” – au moins 4 km de long sur autoroute, 2 km hors agglomération et 300 mètres en ville. Les zones dangereuses pourront être signalées par les utilisateurs et le radar ou élément routier «dangereux» pourra se trouver n’importe où dans la zone : début, fin, milieu… Et dans une telle zone dangereuse, il pourra y avoir radar… ou pas. Des points de danger précis viendront compléter l’édifice. Mais là, pas de radar : on parlera d’une liste communiquée par les autorités et dont la signalisation pourra à loisir être désactivée par l’utilisateur.

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Avertisseurs radars sur iPhone : n'en jetez plus !

N’y a-t-il donc que moi pour penser que l’abondance, c’est bien, mais que passé un certain stade… ce peut être nuisible, et que ce stade a été franchi pour les avertisseurs de radars sur iPhone ? Peut-être. Après tout, il faudra bientôt compter avec un énième logiciel de ce type dans l’AppStore : les auteurs de Mobicarbu entendent prendre leur part de cet appétissant gâteau avec leur prochain Mobiradars (devrait être vendu 4,99 €).

Extrait du site de présentation de Mobiradars

Extrait du site de présentation de Mobiradars

Au téléphone, les auteurs du logiciel, qui serait en cours de validation auprès de l’AppStore, m’assurent que, selon eux, “il y a encore de la place” sur ce marché déjà bien encombré. Et de miser, notamment, sur les utilisateurs de Mobicarbu pour développer rapidement une large communauté d’utilisateurs – “on part de zéro”, reconnaît-on chez Mobiradars. Une intégration entre Mobiradars et Mobicarbu est d’ailleurs prévue, avec des fonctions restreintes d’avertisseur radar dans Mobicarbu, puis un troisième logiciel, plus complet, avec des fonctions relatives à la localisation des garages automobiles par exemple. Bref, une logique multi-services qui me rappelle celle annoncée par les équipes de Sentinelle Radar.

Sur le plan technique, les développeurs de Mobiradars assurent pouvoir raccrocher précisément la localisation GPS d’un utilisateur à une voie de circulation, jusqu’à l’échelle d’une rue. Rien d’impossible techniquement mais je suis curieux de voir l’efficacité de la chose dans la pratique. Les données nécessaires auraient été fournies par des “partenaires”, indique-t-on, sans plus précision.

Mais, ce qui m’interpelle aussi, c’est que, chez Mobiradars, on mise sur la mobilité des utilisateurs d’avertisseurs de radars pour iPhone : “les utilisateurs essaient plusieurs applications, on espère qu’ils vont nous adopter.” Est-ce à comprendre que l’offre est déjà tellement pléthorique que la fidélisation d’une vaste base installée relève de la gageure ? Si c’est le cas, nombre d’applications et, à mon sens, en particulier celles qui restent cantonnées à la seule plateforme iPhone, risquent de souffrir.

Bref, aujourd’hui, j’en viens à me poser ces questions totalement cyniques : combien de développeurs d’avertisseurs radars pour iPhone comptent-ils vraiment faire vivre à moyen-long terme leur application et développer sa communauté d’utilisateurs ? Combien sont-ils à ne se lancer sur ce marché que dans l’espoir de se faire racheter, à terme, par un autre plus sérieux et soucieux de consolider le marché – et sa base installée ? Combien enfin ne misent finalement que sur l’impulsivité des consommateurs de l’AppStore pour se faire un peu de sous, vite fait bien fait ?

Les réponses après l’été, lors d’un grand mercato de l’automne ?

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Avertisseurs radars sur iPhone : comment Eklaireur entend relever le gant

Ca y est, Coyote est disponible sur l’AppStore. Et le niveau de service rendu promet de bousculer sérieusement l’ordre établi sur le marché des avertisseurs radar pour iPhone. Reste que les développeurs d’Eklaireur semblent bien décidés à relever le gant, avec une stratégie qui, si elle est promptement menée à bien, devrait permettre à ce logiciel de marquer des points.

Conscient du caractère impérieux de la constitution d’une communauté importante et régulièrement utilisatrice, François Marcon, des équipes d’Eklaireur, m’a ainsi fait part de deux de ses projets de développement : l’ouverture – « d’ici quelques semaines » – de son logiciel à d’autres plateformes que l’iPhone, « de quoi tripler la population adressable » selon lui ; ainsi que la mise en place de partenariats avec des professionnels de la route. Des accords dans ce sens seraient en cours de signature, toujours selon François Marcon.

En outre, dans ce qui ressemble à une initiative visant à renforcer la confiance des utilisateurs dans le logiciel, Eklaireur dispose désormais d’une fonction dite « Haute Visibilité » qui permet d’anticiper à l’avance les événements sur la route empruntée sur 50km maximum. Cette fonction doit être disponible dans un premier temps sur les autoroutes avant une extension progressive aux routes nationales et voies express. Pour François Marcon, cette fonction est tout particulièrement adaptée « aux longs trajets et aux départs en vacances. »

Une période évidemment charnière pour tous les acteurs du marché. Et, dans ce sens, Eklaireur est désormais disponible en version Lite, gratuite et parfaitement fonctionnelle pendant 30 jours.

Enfin, la nouvelle version d’Eklaireur récemment lancée intègre une fonction dite « Ma Team », « pour renforcer la communauté Eklaireur et créer des communautés privées d’Eklaireurs de confiance. » Une fonction qui, selon moi, pourrait faire tout particulièrement sens dans certaines zones de province où, entre collègues empruntant les mêmes routes, ou voisins, il serait possible de palier le manque d’utilisateurs réguliers, pour Eklaireur comme pour d’autres outils comparables. Reste à savoir comment le public accueillera tous ces efforts.

La réponse à la rentrée ?

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