La réponse de Sun aux DRMs propriétaires

Le 19 février dernier, Alexis Mons regrettait l’absence de DRM open source. Dans un commentaire à mon billet “DRM: Quelle est la question ?”, Aurélien évoquait le projet Dream de Sun.
Un communiqué de Sun, en date du 22 août dernier apporte un éclairage bienvenu sur ce projet.
On y apprend ainsi que le coeur du projet Dream est DRM-Opera, “une architecture DRM interopérable qui met en oeuvre des interfaces et des processus standardisées pour assurer l’interopérabilité des systèmes de DRM. L’architecture DRM-Opera est indépendante des matériels et des systèmes d’exploitation; elle n’est pas limitée à des formats de médias spécifiques.” Autour de DRM-Opera gravitent Java Stream Assembly et Sun Streaming Server. Le premier est une API censée “réduire la complexité dans la construction et l’administration de flux vidéos […] De multiples fournisseurs de composants peut s’y connecter pour diffuser des flux TV interactifs à la demande.” Le second assure la diffusion de flux audio et vidéo “sur IP en utilisant des protocoles standards ouverts tels que RTP et RTSP. [Sun Streaming Server] est conforme aux spécifications 3GPP et ISMA.” Selon Sun, son serveur de flux est “agnostique” mais supporte nativement MPEG-4 et Quicktime.
Fin août dernier, Sun a décidé d’ouvrir son projet de DRM à la communauté des développeurs. Dans son communiqué, le PDG de Sun, Jonathan Schwartz, expliquait alors “croire fondamentalement” qu’une “solution de DRM fédérée doit être construite par la communauté pour la communauté”.

Reste que, pour l’heure, Dream ne semble pas remporter une vive adhésion des développeurs.