Conçu comme une “appliance” [un produit que l’on branche et qui fait – bien, de préférence – ce pourquoi son constructeur la conçu, sans prise de tête], l’Apple TV vise Mr & Mme Tout le Monde : son utilisation ne doit pas demander plus de compétences techniques que celle d’un iPod. D’après les premiers compte-rendus de prises en main que l’on peut lire ici où là sur Intenret – généralement en anglais -, Apple a plutôt réussi son Apple TV de ce point vue-là. En janvier dernier, sur Macworld Expo, un représentant d’Apple m’indiquant qu’il ne devrait pas être possible de bidouiller l’Apple TV et surtout pas d’y accéder par le réseau en SSH. Perdu !
Il n’a pas fallu bien longtemps aux bidouilleurs de tous poils pour réussir à pénétrer dans les entrailles de la machines pour en changer le disque dur, forcer la lecture de vidéos DviX et XviD, autoriser des accès à distance via VNC ou SSH, etc. Et pour cause : Apple TV est animé par Mac OS X 10.4.7, un système d’exploitation de type Unix plutôt bien connu. Reste, pour l’heure, que ces modifications nécessitent tout de même de renoncer à la garantie de la bête : avant toute chose, il faut ouvrir l’Apple TV pour accéder au contenu de son disque dur à partir d’un Mac ou d’un PC équipé du logiciel Mac Drive. Le site Apple TV Hacks recense toutes les bidouilles connues pour l’Apple TV.
Du l’Apple TV risque bien de séduire à la fois le grand public et les bidouilleurs, notamment ceux qui sont en mal d’un remplaçant à l’excellent XBMC, logiciel de type Media Center limité dans ses capacités – notamment en lecture de vidéos haute définition – par des Xbox première génération vieillissantes.